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12 mars 2019 2 12 /03 /mars /2019 16:59

J’avais construit un Elektro Pink de chez Graupner en 1988 et j’avais gardé le souvenir d’un planeur très bon voilier mais aux montées anémiques, voire dangereuses si on avait la mauvaise idée de vouloir forcer sa nature en tirant – ne fut-ce que modérément - sur le manche. De plus, il était difficilement pilotable tant qu'il n'avait pas atteint une vitesse suffisante. Pas rassurant pour le pilote modeste que j’étais (et que je suis resté),

De fait, je l’utilisais le plus souvent en effectuant des montées au sandow après lui avoir adjoint un crochet. Le coup de « boost » du sandow lui permettait alors de se positionner à une hauteur suffisante pour pouvoir envisager des vols sympathiques car malgré ses défauts, l’Elektro Pink est un excellent planeur.

Cette mise en œuvre était de fait un peu compliquée (un motoplaneur qui monte au sandow, imaginez!) et l’appareil en excellent état se trouva relégué sur une étagère où il prit la poussière pendant 25 ou 26 ans.

 

Configuration d'origine :

2.06 m d'envergure, 44 dm², 1700g avec un Speed 600 en direct et 6 éléments NiCad, hélice 8 x 4.5.

 

De la construction traditionnelle avec la qualité Graupner !

Le Speed 600 d'origine : un vrai pavé !

Pourquoi ce beau motoplaneur était-il resté sur cette foutue étagère ? Quelquefois, les déceptions sont telles qu’on préfère oublier !

Toujours est-il qu’il y a quelques jours cet appareil m’est revenu en mémoire. Et si…

C’est parti pour un coup de plumeau et une remotorisation avec du matériel tiré de la caisse.

 

La place ne manque pas !

La nouvelle configuration :

Brushless Flyware 330-1750, la même hélice ! (8 x 4.5), accu LiPo 3S 2200 mAh, aucun plomb pour le centrage.

Le moteur n'est sans doute pas le mieux adapté, car sans doute un peu rapide (1750 t/ V quand même) mais d'après la notice, couplé à une hélice 8 x4.5, ça passe.

J’aurais pu essayer un accu 2S et une hélice plus grande (10" ou 11"), mais j’aurais été obligé de rajouter un peu de plomb.

 

En vol :

Conditions : beau temps, vent de 10 à 15 Kts du 320, vent plutôt linéaire, sans fortes bourrasques.

Au lancé, l'appareil prend tout de suite une pente rassurante qui s’avère rapidement supérieure à 45°.

Il a tout de suite une bonne vitesse et les gouvernes sont réactives.

Moteur coupé, les qualités voilières s'expriment complètement, le planeur remonte bien au vent et j'ai seulement rajouté un cran de cabreur, pour voir...

Si on ne le brutalise pas, le taux de chute est très faible.

Pas de test de centrage que je ne ferai que par un temps sans vent, mais le centrage du plan m’a l’air plus que convenable.

Malgré le vent, je me suis régalé sur 3 vols consécutifs d’une durée moyenne de 20 minutes avec le même accu. Pas mal pour une mi-mars !

J’adopte !

 

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 16:42

L'actualité récente a fait du terme "drone" l'un des néologismes les plus utilisés au cours de ces dernières semaines. Le terme est cependant le plus souvent galvaudé et tout amateur un peu éclairé des choses de l'air ne peut que s'en trouver irrité.

Dans son blog (remarquable !) : http://bernardino.over-blog.net/ l'ami Bernard MUNOZ est l'un de ceux qui s'offusquent de ce déferlement de tout et n'importe quoi et il suggère de s'en tenir à la définition suivante du terme "drone" : "engin volant effectuant une mission sans pilote à bord".

Cette définition, bien qu' "officielle", me semble un peu courte pour bien faire la distinction entre des matériels " professionnels" et les appareils que nous utilisons pour nos loisirs.

D'où la question : "Qu'est-ce qu'un drone ?" Pour y répondre, une petite plongée dans le passé me semble s'imposer.

Brève histoire du "drone"

L'aviation , vous le savez, n'a vraiment pris son essor qu'au cours de la première guerre mondiale, d'abord pour des missions d'observation et de renseignement, puis pour des missions d'assaut. Très tôt, le souci de certains militaires a été de préserver les vies humaines et donc de chercher les moyens de faire sortir les pilotes et les observateurs des carlingues.

C'est ainsi que dès le 14 septembre 1917, le capitaine Boucher fait voler un avion automatisé (Voisin BN3) pendant 51 minutes sur un parcours de 100 km. Cocorico ! Encore une invention française !

Les autres pays ne sont cependant pas inactifs et même si Boucher et Percheron font voler en 1923 un prototype plus élaboré, les États Unis et la Grande Bretagne travaillent sur des projets similaires, destinés à automatiser des avions-cibles (lents, bruyants, et rapidement surnommés "drones" (faux-bourdon" en anglais). Très vite, l'idée de faire accomplir des missions militaires d'un autre niveau (renseignement, bombardement,...) se fait jour.

Le concept est donc de faire évoluer des aéronefs sans pilote à bord, capables d'effectuer des missions déterminées et de revenir à leur base. C'est pour cela qu'à mon avis (et là je ne suis pas d'accord avec l'ami Bernard), les V1 de la seconde guerre mondiale ne peuvent pas être considérés comme des drones, mais comme des missiles (détruits à la fin de leur mission).

Il faudra attendre des évolutions technologiques majeures dans le domaine de l'électronique et de l'avionique pour voir les premiers drones militaires opérationnels apparaître au début des années 1990. À noter que dès cette époque, les aéromodélistes s'emparent du concept à titre expérimental, des ensembles fiables de radiocommande étant devenus à leur portée.

Dès lors, tout va s'accélérer, au rythme des progrès techniques et de la miniaturisation, et de nombreux "aéromodèles" (pour reprendre la terminologie de la DGAC) se verront "dronisés" en se voyant adjoindre tout d'abord des caméras vidéo-émettrices, puis des équipements de télémétrie, des gyroscopes, des accéléromètres, un GPS...

L'Izicraft muni d'une caméra vidéo émettrice (sous le fuselage) reliée à une station au sol (en 2004, autant dire la préhistoire tant les technologies ont évolué depuis !). Un drone ? Certainement pas ! Un simple support d'expérimentations.

L'Izicraft muni d'une caméra vidéo émettrice (sous le fuselage) reliée à une station au sol (en 2004, autant dire la préhistoire tant les technologies ont évolué depuis !). Un drone ? Certainement pas ! Un simple support d'expérimentations.

À noter que tous les aéromodèles peuvent être "dronisés", que ce soient des appareils à voilure fixe (avions, planeurs,...) ou à voilure tournante (hélicoptères, multicoptères,...), alors que le langage actuellement véhiculé par les médias assimile abusivement les "drones" aux "multicoptères".

À noter également que le fait de considérer des engins automatisés ou radiopilotés roulants, rampants, navigants comme des drones est typiquement français, l'acception anglo-saxonne du terme "drone" étant réservée aux engins volants.

Parallèlement, devant les possibilités affichées par nos engins expérimentaux et leur faible coût d'exploitation, des institutionnels et des professionnels du travail aérien se sont emparés du concept et l'ont décliné pour des missions variées, alors que les militaires continuent d'évoluer dans leur domaine spécifique.

Le XQuad avec sa caméra Möbius asservie est stabilisé par une carte électronique comportant 3 gyroscopes et 3 accéléromètres. Un drone ? Non. Un simple quadricoptère expérimental.

Le XQuad avec sa caméra Möbius asservie est stabilisé par une carte électronique comportant 3 gyroscopes et 3 accéléromètres. Un drone ? Non. Un simple quadricoptère expérimental.

En 2014, où en sommes-nous ?

En 2010, soucieuse de ne pas se laisser déborder (et sans doute sous la pression des militaires qui ne voyaient pas d'un très bon œil l'espace aérien "pollué" par des aéromodèles et des drones civils), la DGAC, dans sa grande sagesse, a lancé une consultation auprès des instances concernées (fédérations d'aéromodélistes, professionnels du travail aérien, ...) en vue de légiférer dans ce domaine.

Ce qui fut fait dès 2012, en particulier avec les arrêtés du 11 avril 2012 (*) qui définissent de manière rigoureuse "les aéronefs circulant sans personne à bord" ainsi que leurs conditions d'emploi et les qualifications des pilotes d'une part, et l'utilisation de l'espace aérien par ces mêmes aéronefs d'autre part.

Ces arrêtés distinguent parfaitement les types d'aéronefs en fonction de leur usage (travail ou loisirs/compétitions) et de leur taille, et ils veillent à ce que la sécurité, les droits et les libertés de chacun soient respectés. Ils mettent l'accent sur la prévention, bien que l'aspect répressif soit envisagé pour les cas extrêmes. Le modéliste (ou plutôt "l'utilisateur d'aéromodèles"), pour peu qu'il fasse preuve d'un minimum de civisme, n'aura aucun mal à s'y conformer, à condition toutefois qu'il ne se laisse pas entraîner sur des chemins hasardeux par les arguments commerciaux des industriels.

En guise de conclusion (provisoire, peut-être...)

Ne confondons pas :

- les drones sont des matériels militaires ou professionnels auxquels sont confiés des missions incluant leur retour à la base.

- Les aéromodélistes utilisent des aéromodèles radiopilotés aux fins de loisirs et/ou de compétitions. Ils peuvent adjoindre à ces aéromodèles des fonctions plus ou moins sophistiquées, la condition principale étant que le pilotage s'effectue toujours en vue directe du modèle. En aucun cas on ne peut donc parler de "drones" en ce qui concerne nos modèles réduits.

Et puis , tout simplement, faisons preuve de civisme et respectons les autres (tous les autres !). Nous verrons bien vite que la réglementation n'est pas si dure que cela !.

(*) Arrêté du 11 avril 2012 relatif à la conception des aéronefs civils qui circulent sans aucune personne à bord, aux conditions de leur emploi et sur les capacités requises des personnes qui les utilisent. (NOR :DEVA1206042A) (http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20120510&numTexte=8&pageDebut=08643&pageFin=08655)

et Arrêté du 11 avril 2012 relatif à l’utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord (NOR :DEVA1207595A) (http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20120510&numTexte=9&pageDebut=08655&pageFin=08657)

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 13:24

Nous l'avons vu, équilibrer les hélices de nos aéromodèles est indispensable si l'on veut en tirer le meilleur profit.

Comment procéder ? La réponse en vidéo :

https://youtu.be/2aiwqYnLDaQ

Au travail !

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 17:45

La pratique (récente) du multicoptère m'a convaincu que l'équilibrage des hélices est une opération plus que souhaitable si l'on désire réduire au maximum les vibrations destructrices de celles-ci. Le vol sera plus aisé, les moteurs souffriront moins, ainsi que l'ensemble de la structure. D'autre part, si l'on désire équiper son aéromodèle d'une caméra ou d'un système FPV (*), on réduira dans des proportions non négligeables l'effet "jello" qui strie les vidéos.

Cet équilibrage (que jusqu'ici je pratiquais peu avec mes avions et motoplaneurs équipés d'hélices de qualité) s'avère indispensable avec les hélices "chinoises" basiques qui tournent vraiment comme des patates.

Comment fabriquer à moindre coût un équilibreur convenable ?

Rien de plus simple. Il vous suffit d'un étau (présent dans tous les ateliers), d'un diabolo (1.50 €) et de deux aimants (pour ma part, je les ai récupérés sur des loqueteaux magnétiques provenant de meubles usagés, mais on peut en trouver un peu partout : vieux disques durs, aimants de bureau, ...).

Pour le montage, la photo ci-dessous est explicite :

equilmagn.JPG

Les deux aimants sont "collés" contre les mors de l'étau qui sont écartés d'une distance à peine supérieure à la longueur de l'axe du diabolo. L'axe a été fixé dans le mandrin d'une perceuse et les extrémités ont été retravaillées à l'aide d'une lime pour obtenir un cône le plus pointu possible. Les riches pourront utiliser un tour à métaux pour obtenir un résultat plus précis, mais avec un peu de soin, la méthode ci-dessus fonctionne.

L'hélice est montée sur le diabolo, puis l'axe de celui-ci est placé entre les deux aimants. Il se "colle " à une extrémité, l'autre restant libre. On a ainsi réduit à leur minimum les frottements qui pourraient être nuisibles à un bon équilibrage, ce que l'on peut vérifier facilement car l'hélice pivote sans impulsion.

Ce genre de dispositif n'est pas nouveau et est vendu (parfois cher) dans le commerce sous le nom d' "équilibreur magnétique".

Dans un prochain article, nous verrons deux méthodes pour équillibrer ses hélices.

(*) Si vous pratiquez le FPV (ou "vol en immersion"), veillez à rester dans le cadre de la loi :

 

J.O. du 10 mai 2012

Arrêté du 11 avril 2012 relatif à la conception des aéronefs civils qui circulent sans aucune personne à bord, aux conditions de leur emploi et sur les capacités requises des personnes qui les utilisent

NOR : DEVA1206042A

...

Art. 8. −Exigences applicables pour la mise en œuvre des aéromodèles.

1. Un aéromodèle ne peut circuler qu’en vue directe de son télépilote.

2. Toutefois, la circulation d’un aéromodèle mis en œuvre par une personne qui visualise les images prises à bord de l’aéromodèle et les utilise comme moyen de navigation (1) de l’aéromodèle n’est autorisée que si une autre personne est le télépilote de l’aéronef et est capable de commander la trajectoire de l’aéromodèle à tout instant au travers d’un dispositif de double commande et que l’aéromodèle reste à tout moment en vue directe de ce télépilote afin qu’il assure la conformité aux règles de l’air.

(1) Ce type de pratique est communément appelé « vol en immersion ».

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 16:06

Le X1RC3  ( link ) a été motorisé. Voici le premier essai en vol.

 

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 12:30

DSCF5012

 

La Cigogne sur son support de centrage.

 

Voici ce que l'on pourrait qualifier de "planeur minimal".

Pour réaliser la Cigogne, il suffit en effet d'une feuille de papier A4 (le papier 80g/m² utilisé pour vos impressions convient très bien), d'un tronçon de paille et d'une petite boulette de pâte à modeler.

 

 

En voici le plan (à imprimer en pleine page format A4) :

 

 

cigogne1.jpg

 

Une notice succincte :

 

 

notice

 

Et voilà comment ça vole !

cigogne3.jpg

 

Bonne construction !

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